https://www.facebook.com/florianejeannintvl/videos/697329608245736
Retrouvons un peu de hauteur de réflexion face à la déferlante des faits divers et des cas particuliers ! Une famille vient de se voir retirer ses 2 enfants, un nouveau-né et une petite fille de 2 ans suite à un accouchement non assisté. En jeu, la criminalisation déjà bien avancée de choix, certes marginaux, comme l’accouchement non assisté ou l’accouchement à domicile (lui pourtant accompagné médicalement et plébiscité par de plus en plus de femmes).
La suspicion de maltraitance ne justifie pas la séparation d’une mère de ses enfants. La présomption d’innocence prime, et si le risque paraît trop grave et trop urgent, la mère peut être placée avec ses enfants. Il y a d’autres possibilités encore qui éviteraient une séparation traumatisante et non sans conséquences sur ces enfants.
Les dérives et abus de liberté de quelques uns (si tant est qu’ici ce soit le cas) ne peuvent jamais justifier de priver tous les citoyens de leurs libertés les plus élémentaires. La vérification de l’identité d’un enfant né sans supervision médicale peut passer par d’autres biais. La surveillance d’éventuelles dérives sectaires de quelques familles aussi.
Le sujet est d’autant plus grave que cette question de l’accouchement relève d’enjeux politiques majeurs à l’heure actuelle :
– la primauté politique de la famille, socle de la subsidiarité – l’Etat trouve désormais la source de son pouvoir en lui-même
– le rôle symbolique d’autorité du père de famille – sa parole n’a aucune valeur, et ce d’autant plus face à des experts de tout poils
– la responsabilité des parents, premiers éducateurs de leurs enfants – cette liberté ne peut s’exercer sans une pleine latitude et une pleine liberté de choix.