Le programme des Antigones

10 points clés à adopter pour une amélioration réelle
de la situation et du bien-être des femmes françaises

 

A l’occasion des présidentielles 2017, nous vous proposons une lecture croisée des programmes des cinq candidats les plus plébiscités dans les média – Marine Le Pen, François Fillon, Emmanuel Macron, Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon – comportant notamment une analyse de leurs positionnements sur les questions féminines.

Voici au terme de ce travail nos propres propositions aux candidats pour apporter des solutions concrètes aux problématiques des Françaises.

 

 

L’adoption de ces points-clés permettrait une réelle amélioration de la situation et du bien-être des femmes françaises, en attendant les changements plus profonds que nous appelons dans nos textes, tant en termes de souveraineté politique, d’économie, ou encore de lien social.

 

1. Parce que les violences faites aux femmes doivent être traitées avec la plus grande sévérité, nous demandons que toutes les peines soient exécutées et, entre autres mesures, la déchéance systématique des droits civiques et politiques pour quiconque ayant été condamné pour crime sexuel.

 

2. Parce que les violences faites aux femmes sont habituelles dans le domaine médical, nous demandons :

  • l’institutionnalisation de la notion de consentement ;
  • la création de cursus diplômants pour le corps médical en ce qui concerne le cycle féminin, les méthodes naturelles de régulation des naissances, les accouchements physiologiques et l’allaitement maternel ;
  • le terme de la médecine unisexe, à tous les niveaux : recherche ; évaluation et régulation (ANSM), avec en particulier l’obligation de l’inclusion systématique des femmes dans les essais sur les médicaments, à l’exemple de la FDA américaine ; formation des médecins ; établissement du diagnostic ; méthode de traitement.

 

3. Parce que la prostitution est rarement un choix, nous demandons la mise en place de structures départementales afin de permettre le soin, la protection et la réinsertion des prostitué(e)s mineur(e)s et/ou ayant dénoncé leur proxénète.

 

4. Parce que l’humain n’est pas une marchandise :

  • veillons à ce que l’interdiction de la GPA persiste en France ;
  • interdisons l’utilisation des fluides humains dans les cosmétiques et la recherche sur les embryons humains, lui préférant celle sur les cellules souches du cordon ombilical.

 

5. Parce que les femmes peuvent faire le choix de donner la vie, nous demandons la création de fonds d’aide à l’ouverture de maison d’accueil, pour qu’il existe enfin une alternative à l’avortement, auquel trop de femmes se pensent contraintes pour raisons économiques et/ou à cause de leur isolement.

 

6. Parce que la société devrait accompagner les femmes et les mères au lieu de les discriminer, nous demandons que :

  • l’employeur bénéficie de déductions d’impôts en compensation des congés maternité des femmes salariées ;
  • les conditions de travail des femmes soit évaluées à chaque réunion annuelle des accords d’entreprise, et des accords de branches ;
  • le versement d’un salaire égal pour les femmes et pour les hommes, à poste et compétences égales, fasse l’objet d’une obligation légale soumise à contrôle ;
  • pour les femmes au foyer, nous demandons l’allocation de points de retraite pour chaque année passée à élever ses enfants.

 

7. Parce que l’unité de la famille se joue aussi au niveau économique, nous demandons :

  • le maintien du foyer fiscal ;
  • l’interdiction du travail le dimanche, les femmes en situation de précarité étant les plus touchées par cette mesure.

 

8. Parce que de l’éducation des enfants dépend la liberté de la société de demain, nous demandons :

  • d’inscrire la liberté d’instruction comme un principe fondamental ;
  • d’instaurer une allocation aux foyers dont les enfants de moins de sept ans ne bénéficient ni de l’école, ni d’un mode en garde à l’extérieur ;
  • d’instaurer un chèque scolaire par enfant de plus de sept ans, afin que le choix de l’instruction ne soit pas guidé par de simples considérations financières ;
  • de permettre à l’instruction obligatoire de se décliner sous différents modèles : école publique, privée, sous contrat, hors-contrat, en famille, à plusieurs familles ou avec des précepteurs choisis librement, afin que chaque enfant puisse bénéficier de la pédagogie qui lui convient.

 

9. Parce que notre avenir dépend de celui de notre terre, nous proposons :

  • l’autorisation à la vente et à l’exploitation de semences auto-reproductives ;
  • l’ouverture dans les formations agricoles de cursus en méthodes agricoles alternatives : bio, permaculture, etc. ;
  • l’incitation fiscale pour tous les agriculteurs qui cultivent sans intrants ;
  • l’obligation pour toutes les structures scolaires, hospitalières et d’accueil de personnes âgées de servir une nourriture locale et cultivée sans intrants chimiques dans un délai raisonnable fixé après étude

 

10. Parce que la souveraineté d’un pays est favorisée par l’autonomisation des foyers qui le composent, nous demandons que les questions d’autonomie énergétique et de gestion des déchets soient transférées à l’échelle communale ou intercommunale afin d’être directement administrées par les citoyens au plus proche de la particularité de leurs situations (zones urbaines vs. rurales, spécificités locales de l’habitat, etc.)

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