Le rassemblement des Antigones empêché par un déploiement des forces de police. Manuel Valls fait preuve de complaisance coupable à l’égard des Femen qui quant à elles n’ont jamais fait une seule heure de garde à vue.
Voici le communiqué diffusé aux médias :
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Les Antigones ne sont pas un énième mouvement. C’est un simple rassemblement de femmes. Loin de toute considération politique ou confessionnelle, nous revendiquons notre droit élémentaire et notre devoir fondamental à être des femmes à part entière.
La femme a sa dignité, celle-ci ne passe pas par l’exhibitionnisme et l’hystérie. Elle passe par notre sagesse, notre calme et notre détermination à bâtir notre avenir. Filles de nos pères, épouses de nos maris, mères de nos fils, nous ne rejetons pas les hommes. Nous sommes au contraire persuadées que c’est avec eux, en complémentarité, que nous construirons notre futur.
Rappelons nous de l’Antigone de Sophocle. Cette jeune femme a fait des choix, préférant suivre ses valeurs et la légitimité de la loi naturelle plutôt que d’obéir à des injonctions iniques. Nous nous opposons ainsi aux Femen, qui, telles des chiennes de garde, sont aux ordres d’une idéologie qui sape les bases de notre société et bafoue nos valeurs. Les Femen ont poussé le féminisme jusque dans ses retranchements les plus sordides, il est temps que cela cesse.
Pour cela, Iseul des Antigones a été jusqu’au cœur des Femen, pour les comprendre et les connaître. Elle y a vu un manque total de formation, camouflé par une unité d’action. Et des jeunes femmes françaises, simples pions, piégées et embrigadées par des militantes étrangères et de riches dirigeants voulant imposer des valeurs qui ne sont pas naturelles à notre société.
Femen est un mouvement liberticide. Car il porte atteinte à la liberté d’expression en interdisant le dialogue. Car il porte atteinte à la liberté de culte, qui est pourtant un droit fondamental dans notre pays. Femen porte également atteinte à la dignité de la femme en voulant faire croire que c’est dénudées que nous nous exprimons le mieux.
Ces méthodes totalitaires et manipulatrices doivent cesser. 150 femmes, vêtues de robes blanches, sourire aux lèvres et groupées derrière la bannière d’Antigone, se sont rendues samedi 25 mai devant le local des Femen, dans le 18ème arrondissement parisien. Elles ont demandé le retour d’Inna et d’Oksana en Ukraine, l’arrêt de subventions directes ou indirectes à leur mouvement et la fin de l’immunité pour ces femmes qui se revendiquent comme des « terroristes » mais que la Justice de notre pays n’a jamais placé ne serait-ce qu’en garde à vue pour toutes leurs actions.
Les Antigones
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