Dimanche dernier, le 24 novembre 2013, s’est déroulée à Paris notre Petite marche des femmes contre les violences. Le rendez-vous a débuté par une explication d’Iseul Turan du sens ce cette Petite marche contre les violences – physiques, sociales et politiques dont souffrent les femmes d’aujourd’hui. Les marcheuses – et les marcheurs qui les accompagnaient – se sont ensuite mis en route en direction du Ministère des droits des Femmes, en passant à proximité du Ministère de la Santé et des Affaires familiales. Nous voulions par cette marche intervenir au service de la Cité contre toutes les violences, rappelant que si ce sont les femmes les premières victimes de violence, elles n’en sont pas les seules et que les hommes n’en sont pas les seuls auteurs.
Petite marche des femmes contre les violences
La chosification du corps, première violence faite aux femmes
Premier terrain de lutte choisi par les Antigones à l’occasion de la petite marche contre les violences faites aux femmes en novembre 2013
La chosification du corps, fondement de l’esclavage, constitue peut-être la violence la plus fondamentale à l’égard de la femme – réduite au corps dont on dispose, la femme est niée dans son existence personnelle. Deux thèmes fondamentaux dans la société actuelle sont liés à cette problématique : la banalisation du droit à l’IVG, et la légalisation possible de la GPA.