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Une tribune d’Antigones, parue sur le site internet de Valeurs Actuelles le 11 mars 2021.
Cette année nous n’avons encore une fois pas « fêté » le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, et s’est contenté d’assister, dans la consternation, au festival des diatribes, des revendications et accusations habituelles des groupes féministes les plus en vue.
La “journée internationale des droits de la femme”, avec ses manifestations toutes plus délirantes les unes que les autres, aura au moins eu le mérite de montrer au plus grand nombre les limites du féminisme contemporain, universaliste et intersectionnel. La convergence des luttes semble ainsi n’avoir pas réussi à Marguerite Stern, militante féministe menacée sur son compte Twitter par des « féministes trans » qui l’accusent depuis quelques temps déjà de les stigmatiser. Pendant ce temps-là, d’autres militantes installaient à Paris en face de la Tour Eiffel, rebaptisée pour l’occasion « phallus géant le plus connu de France », une sculpture de clitoris grande de 5 mètres.
Loin d’être anecdotiques, ces deux épisodes témoignent des impasses du féminisme français. Enferrés dans leurs certitudes idéologues, les groupes féministes contemporains se murent dans un silence coupable face à des violences pourtant inacceptables envers les femmes. Au nom de la soi-disant libération sexuelle, elles applaudissent majoritairement la castration chimique des jeunes filles dès leur puberté, la marchandisation des corps des femmes sur le marché de la séduction, ou encore la solitude croissante de femmes victimes du butinage amoureux de notre génération de consommateurs d’amour.
Enferrés dans leurs certitudes idéologues, les groupes féministes contemporains se murent dans un silence coupable face à des violences pourtant inacceptables envers les femmes
Au nom du droit des femmes homosexuelles à un enfant, elles participent au diktat de la PMA, seul moyen pour ces dernières d’obtenir un enfant puisque leur stérilité ne résulte pas d’un problème de santé mais de leurs choix de vie. Elles alimentent ainsi le grand marché de la procréation, son commerce des ventres (la GPA suivra…) et des gamètes, au détriment de recherches et de protocoles de soin concernant la fertilité qui seraient respectueux du corps des femmes et de l’intimité des couples… mais ne bénéficieraient qu’aux couples hétérosexuels infertiles.
Au nom du droit des minorités « racisées », elles applaudissent l’arrivée en masse de populations exogènes qui menacent directement la sécurité des femmes européennes. Peut-être minoritaires face au nombre total des viols et agressions sexuelles, ceux commis par des clandestins sont un scandale dans la mesure où contrairement à ceux commis par des proches, ils auraient aisément pu être évités par des choix politiques de bon sens, c’est-à-dire un contrôle des frontières et un choix d’immigrations respectueuses de la culture du pays d’accueil. Toutes les féministes qui ont refusé de dénoncer les gangs de Pakistanais en Angleterre, les viols du nouvel an à Cologne, ou encore les agressions quotidiennes dont font l’objet les femmes françaises sont purement et simplement complices de ces violences.
Face au délire des féministes françaises contemporaines, cristallisé chaque 8 mars, notre société a désespérément besoin de revaloriser des discours de bon sens sur les femmes et les relations entre les sexes.
Le dindon de cette triste farce, ce sont bien les femmes, qui ne demandent pour beaucoup finalement pas grand-chose de plus que le respect de leur dignité d’êtres humains et de leurs droits politiques de citoyennes. Leur sexe n’a pas à devenir ni un tabou ni un terrain de guerre. Il est une donnée du réel au même titre que celui des hommes, et implique de ce fait un certain nombre de différences dont la plupart ne concernent que leur liberté individuelle (habillement, rôles au sein du foyer, choix professionnels…). Ceux qui nécessitent d’être discutés par le politique sont uniquement ceux qui le concernent directement, soit parce qu’ils constituent une vulnérabilité objective, et donc nécessitent pour les femmes des protections particulières (physiques, médicales, économiques), soit parce qu’ils impliquent le devenir de la société sur le plan politique.
En somme, face au délire des féministes françaises contemporaines, cristallisé chaque 8 mars, notre société a désespérément besoin de revaloriser des discours de bon sens sur les femmes et les relations entre les sexes, aujourd’hui malheureusement minoritaires et peu soutenus et relayés. C’est ce travail de réflexion et de diffusion d’idées que nous tentons humblement de faire, en janvier autant qu’en mars ou qu’en novembre, depuis 7 ans, sans doute avec moins de unes médiatiques et de fracas, mais avec nous l’espérons un esprit d’honnêteté tout autre que celui des groupes féministes que nous venons de dénoncer, et surtout, en vue du Bien Commun au-delà des guerres de tranchées entre groupes militants.