Libres et révoltées Depuis Sophocle, Antigone est devenue symbole de rébellion, de désobéissance civile ; depuis Anouilh, elle est […]
L’Antigone de Camus, libre et révoltée
L’avortement, un « droit fondamental » ?
Aujourd’hui, la loi Veil a 40 ans et Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales vient fièrement d’annoncer que […]
Les théories du Care : origines, intérêt, limites
Notre programme de formation, consacré cette année au thème de la transmission, prévoit une séance d’auto-formation un jeudi par mois. Ces séances sont assurées par les membres des Antigones, et consistent en une courte conférence, suivie de débats, ou en une critique d’ouvrage. L’année s’est ainsi ouverte par une réflexion d’Isabelle sur la crise de la transmission.
Jeudi 13 mars, Anne a présenté dans le cadre de notre réflexion du mois sur la transmission dans la société, les théories du Care. Ces théories, d’abord éthique féminine différencialiste, s’intéressent notamment à l’éducation (C. Gilligan et M. Nussbaum), au lien mère-enfant (N. Noddings), ou encore à l’organisation politique et au soin apporté à l’environnement (J. Tronto).
Pour télécharger le texte de la conférence : LesAntigones_ThéoriesduCare
Un nouveau courant de pensée hérité des Etats-Unis se diffuse progressivement en France, par l’intermédiaire notamment du secteur des services à la personne. Michèle Delaunay, alors ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie, Martine Aubry, alors Premier Secrétaire du Parti Socialiste, en ont parlé. Ce courant de pensée, qui nous vient tout droit des Etats Unis, est connu sous le nom de « Care ».
Critique de la proposition de loi-cadre Egalité Femmes-Hommes
Le projet de loi-cadre « Égalité Hommes-Femmes » est actuellement en deuxième lecture au Sénat, avec une opposition minime. L’opinion publique en connaît les points les plus médiatisés : réforme du congé parental et droit à l’avortement perçu comme conquête ultime du le combat des femmes pour la libre disposition de leur corps. Il a pourtant une envergure et une ambition bien plus vaste, et touchera à divers titres l’ensemble de nos codes juridiques.
Pour télécharger le document en version PDF : LesAntigones_ProjetdeloicadreEgalitéFemmesHommes
Nous ne voulons pas de la performance pour avenir !
Dans le cadre de notre travail sur la transmission par la Terre et l’écologie, notre attention a été attirée par le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, qui repassera bientôt en seconde lecture à l’Assemblée nationale.
Des points positifs
Encadrement et transparence
Le texte de loi comporte certains points très positifs : il est notamment question d’encadrer l’utilisation de produits phytosanitaires, et de rendre publiques les conventions entre les entreprises qui fabriquent ou commercialisent les médicaments vétérinaires et les professionnels du monde agricole, y compris les écoles ou les titres de presse.Malheureusement, ce ne sont pas quelques informations isolées – quand bien même elles seraient lues, qui régleront les problèmes sanitaires liés à l’usage de ces produits.
Loi-cadre Egalité, des mesures symboliques lourdes de conséquences
Nous avons déjà évoqué l’idéologie qui préside aux textes du projet de loi-cadre Égalité Femmes-Hommes et les plus évidentes et violentes des mesures qu’elle propose. Une lecture approfondie du texte permet de comprendre que le travail de refonte des valeurs que cherche ce texte ne s’arrête pas là. Un certain nombre de propositions apparemment anodines s’avèrent après examen non moins dangereuses que les premières.
Une loi-cadre Egalité Femmes-Hommes aux dispositions idéologiques et liberticides
Avec le nouveau projet de loi-cadre Egalité Femmes-Hommes, nos gouvernants inaugurent le déni de réalité à grande échelle. Aveuglés par leur idéologie, ils mettent en place sous couvert d’une soi-disant « égalité intégrée» des mesures liberticides tant pour les femmes que pour les hommes. Penchons-nous un instant sur les plus violentes de ces mesures, qui représentent des entraves à la liberté des femmes, sans apporter de solutions concrètes à de véritables problèmes de société.
Le 8 mars, une journée des droits de la femme ?
La loi-cadre Egalité Femmes-Hommes, un projet inquiétant
Le « projet de loi-cadre Egalité Femmes-Hommes » a été adopté en première lecture au Sénat et à l’Assemblé. Internet s’est enflammé et les articles se sont multipliés ; certains pour saluer, d’autres pour dénoncer la réforme du congé parental et la suppression de la notion de « détresse » de la loi sur l’avortement. Quel que soit leur point de vue, ces articles ne reflètent pourtant pas l’ensemble des bouleversements que représente ce projet de loi. L’intitulé du projet lui-même – « loi-cadre Egalité Femmes-Hommes» – devrait pourtant interpeller à plus d’un titre les oreilles averties.
Lorsque le mot « Égalité » ne veut plus rien dire
A tous ceux qui brandissent « l’Égalité » comme argument d’autorité, nous pouvons aujourd’hui demander « mais de quelle égalité parlez-vous ? ». Il existe plusieurs façons de concevoir l’égalité en France, parmi lesquelles un nouveau concept apparu dans la loi Égalité Femmes-Hommes: l’égalité dite « intégrée ». Nous connaissions l’égalité devant la loi, nous connaissions l’égalité de fait, mais qu’est-ce qu’une égalité intégrée ?
Petite marche des femmes contre les violences
Dimanche dernier, le 24 novembre 2013, s’est déroulée à Paris notre Petite marche des femmes contre les violences. Le rendez-vous a débuté par une explication d’Iseul Turan du sens ce cette Petite marche contre les violences – physiques, sociales et politiques dont souffrent les femmes d’aujourd’hui. Les marcheuses – et les marcheurs qui les accompagnaient – se sont ensuite mis en route en direction du Ministère des droits des Femmes, en passant à proximité du Ministère de la Santé et des Affaires familiales. Nous voulions par cette marche intervenir au service de la Cité contre toutes les violences, rappelant que si ce sont les femmes les premières victimes de violence, elles n’en sont pas les seules et que les hommes n’en sont pas les seuls auteurs.
Les politiques antifamiliales, nouvelle violence faite aux femmes
Troisième et dernier terrain de lutte choisi par les Antigones à l’occasion de la petite marche contre les violences faites aux femmes,
Les violences économiques et sociales qui touchent toute la société, nombreuses en temps de crise, fragilisent particulièrement les femmes qui ont des enfants. Celles d’entre nous qui choisissent la maternité ne peuvent plus la vivre comme elles le souhaitent, décidant elles-mêmes du nombre d’enfants qu’elles souhaitent avoir et de la manière dont elles veulent s’en occuper. Le discours officiel prône la liberté des femmes, mais sa réalité est de plus en plus contrainte par les conditions économiques et légales, constituant ainsi une violence nouvelle à l’encontre des femmes.
Les violences physiques demeurent impunies
Deuxième terrain de lutte choisi par les Antigones à l’occasion de la Petite marche contre les violences faites aux femmes,
Violences physiques impunies
Si les femmes font figures de cibles privilégiées des violences physiques, elles n’en sont pas les seules victimes, ni les hommes les seuls coupables.
Concernant les violences physiques, certains chiffres font, aujourd’hui, froid dans le dos : on estime qu’un viol est commis en France toutes les sept minutes. Seules 10% des victimes portent plainte et seule une sur deux aboutit à de véritables poursuites. Ensuite, il y a les remises de peines et toutes celles que les coupables n’exécutent pas.
Or c’est à la loi et à la Justice de garantir la sécurité des personnes, particulièrement des plus fragiles. Il convient donc de s’interroger sur la pertinence du système judiciaire actuel. Car son naufrage, en permettant l’impunité des auteurs, constitue une importante source de violence. Contre la persistance des agressions et des violences physiques, nous demandons donc que les plaintes des victimes de violences soient enregistrées, que les agresseurs soient poursuivis systématiquement, qu’ils soient jugés conformément à la loi, que leurs peines soient effectives et appliquées, et que les condamnés ne puissent plus nuire à leurs victimes.
La chosification du corps, première violence faite aux femmes
Premier terrain de lutte choisi par les Antigones à l’occasion de la petite marche contre les violences faites aux femmes en novembre 2013
La chosification du corps, fondement de l’esclavage, constitue peut-être la violence la plus fondamentale à l’égard de la femme – réduite au corps dont on dispose, la femme est niée dans son existence personnelle. Deux thèmes fondamentaux dans la société actuelle sont liés à cette problématique : la banalisation du droit à l’IVG, et la légalisation possible de la GPA.
Dimanche 24 Novembre 2013 – Petite marche des femmes contre les violences
Les Antigones vous invitent à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, […]
Femen ou la «rebellitude» d’État
Inna Shevchenko, leader des Femen, est devenue l’égérie du nouveau timbre Marianne, inauguré très officiellement par François Hollande […]