John Goetelen pointe le doigt sur des dérives sectaires et martiales, observées au sein du mouvement de protestation féminin originaire d’Ukraine.
La presse aime avoir sa dose de cul et le groupe des «Femhaine» la lui donne. En échange la complaisance de certains médias à les montrer et à faire gonfler la bulle de ce groupuscule est sans limite. La complaisance de la justice et des autorités également. Cela va peut-être changer: le vrai visage des Femen apparaît sous le masque blond. L’une des Antigones, Iseul, a infiltré les Femen pendant deux mois. Elle s’est glissée dans la peau d’une activiste, avec une page Facebook faite pour. Cela a marché: les Femen l’ont acceptée sans discuter. Ce qu’elle rapporte est moins glamour que les seins des activistes. Elle a accordé une interview à Valeurs Actuelles: «On court en rond en criant des slogans comme «Pope no more», «In gay we trust» ou «Topless Jihad!», raconte-t-elle. On fait des pompes, des abdos. On apprend aussi comment obtenir des photos spectaculaires.»