Les Antigones ont interrogé pendant deux ans la société avec un regard féminin, en abordant la crise de la transmission ou les dérives du système économique moderne. Il est temps aujourd’hui d’interroger notre thème central, la féminité.
D’expliciter les postulats de départ qui nous différencie des féministes conventionnelles, de comprendre ce qui est vecteur d’unité chez les femmes.
La féminité n’a pas ni une forme unique ni un visage unique. Entre spécificité et unité, elle s’exprime en chaque femme.
Nous établirons un bilan de ce qui s’est dit et écrit sur cette thématique dans l’histoire et chez les féministes conventionnelles pour expliciter nos points d’ancrage et les raisons pour lesquelles nous choisissons de nous éloigner de certaines approches.
Puis nous envisagerons les réponses à apporter aux questions relatives à la féminité : rôle du corps, réalité sociale de la féminité, manière d’être au monde propre au féminin, modèles hérités de notre passé.
Nous aborderons également la nécessité d’une conception duale de l’humanité, homme/femme.
Enfin, nous envisagerons la féminité à l’épreuve de la réalité : peut-on renier sa féminité ? A contrario, comment peut-on être pleinement femme en 2016 ? Qui abîme et nie notre féminité ? Comment trouver des remparts ? La soi-disant domination du patriarcat est-elle devenue la domination du capitalisme par le marché ?
Entre questions philosophiques et réalités concrètes, le mouvement des Antigones vous invite à faire en 2016 un voyage aux cœurs des féminités !
À savoir :
Nous sommes actuellement présentes en Provence, à Lyon et à Paris. Prenez contact avec bous, nos responsables vous accueilleront avec plaisir. Vous pouvez également nous aider à distance et sachez enfin que nous nous déplaçons pour donner des conférences.